La prudence

prudence

La prudence est cette paradoxale mémoire du futur, ou cette paradoxale et nécessaire fidélité à l’avenir. Morale sans prudence, c’est moral vaine ou dangereuse. « Caute » disait Spinoza : « Méfie-toi. » C’est la maxime de la prudence, et il faut se méfier aussi de la morale quand elle néglige ses limites ou ses incertitudes. De facto, la prudence conditionne toutes les autres vertus.

La Vertu

La vertu

La vertu désigne l’effort pour se bien conduire. C’est une force qui agit, ou qui peut agir. Vertu, c’est puissance, mais puissance spécifique. La vertu d’un être, c’est ce qui fait sa valeur. Les vertus sont indépendantes de l’usage qui en est fait, comme de la fin qu’elles visent ou servent. La vertu, c’est ce qui nous distingue des animaux, disait Aristote. C’est ce qui définit notre humanité à la jonction de l’hominisation et de l’humanisation. La vertu s’enseigne plus par l’exemple que par les livres.

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