Disraeli (1804-1881)

Henry Kissinger, dans son ouvrage, Diplomatie, analyse le diplomate Benjamin Disraeli, en ces termes : pour Disraeli « l’empire représentait une nécessité non pas économique, mais spirituelle, et la condition requise pour assurer la grandeur de son pays ». Quant au biographe Danois Georg Brandes, il décrit Disraeli comme un personnage de roman ayant apporté un supplément d’âme à l’Angleterre victorienne, en en faisant une puissance semi-orientale, et un supplément de force et de subtilité à la rigide diplomatie européenne. Ainsi, on comprend que Disraeli avait parfaitement compris que l’imagination était la première force en politique et plus encore en diplomatie, qu’il fallait être capable en permanence de concevoir le futur, avec toujours une conscience profonde de l’histoire.

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