La prudence

prudence

La prudence est cette paradoxale mémoire du futur, ou cette paradoxale et nécessaire fidélité à l’avenir. Morale sans prudence, c’est moral vaine ou dangereuse. « Caute » disait Spinoza : « Méfie-toi. » C’est la maxime de la prudence, et il faut se méfier aussi de la morale quand elle néglige ses limites ou ses incertitudes. De facto, la prudence conditionne toutes les autres vertus.

La fidélité

fidélité

La fidélité est la quintessence des valeurs et des vertus. La fidélité à la pensée car on ne pense pas n’importe quoi, puisque penser n’importe quoi ce ne serait plus penser. La fidélité à la morale, la loi morale étant atemporelle, il s’agit d’obéir. La fidélité est soumise à la loi morale, non la loi morale à la fidélité. La fidélité dans le couple, repose sur l’amour et la durée. Il suppose donc la fidélité, puisque l’amour ne dure pas qu’à la condition de prolonger la passion par mémoire et volonté.

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