Un monde morcelé en crise

monde en polycrise

Plusieurs paramètres sont à prendre en compte dans le monde actuel, notamment : le climat, la géopolitique, les technologies, la fragmentation et la démographie. Face à l’émergence d’autocrates qui rêvent de puissance, comme l’axe qui se dessine : la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran qui coopèrent activement pour mener une guerre. Les pays démocratiques doivent se réveiller de trente ans de paix, et s’adapter à un monde différent, où la primauté de la violence domine.

Duopole : la Chine et le Monde

La Chine est le monde. Xi Jinping, le président chinois ne cache plus ses ambitions de faire de la Chine la première puissance mondiale à l’horizon 2049. Voulant prendre sa revanche sur l’histoire, et in fine, dépasser les Etats-Unis dans tous les domaines. Taiwan cristallise les tensions dans la région de l’Indopacifique, quant à cette course à la puissance entre deux nations qui se disputent un leadership certain à l’échelle mondiale. Cet enjeu nodal sur la question de Taiwan représente pour Pékin un double défi idéologique et existentiel : c’est la question de la nature de la « Chine » en tant qu’Etat-Nation qui est posée, mais aussi celle de l’assimilation du Parti communiste à cette nation chinoise en réalité plurielle. De facto, Taiwan est au cœur des intérêts de sécurité du régime chinois à tous les niveaux : géostratégiques, militaires, scientifiques et idéologiques. Taiwan est devenu un abcès insupportable pour le régime chinois.  

« La Chine aspire les pays d’Asie du Sud-Est dans son système économique grâce à son énorme marché et à son pouvoir d’achat en pleine croissance. Le Japon et la Corée du Sud seront forcément aspirés à leur tour. Et cela sans le moindre recours à la force. Il sera très difficile de lutter contre la domination économique croissante de la Chine. » Lee Kuan Yew. Règle d’or : Celui qui détient l’or est celui qui commande.

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