Spinoza a dit que la tempérance est une régulation volontaire de la pulsion de vie, une saine affirmation de notre puissance d’exister, et spécialement de la puissance de notre âme sur les impulsions irraisonnées de nos affects ou de nos appétits. La tempérance n’est pas un sentiment : c’est une puissance, c’est-à-dire une vertu. Ainsi, la tempérance est cette modération par quoi nous restons maîtres de nos plaisirs, au lieu d’en être esclaves.