« Si vis pacem para bellum ». Ce précepte intemporel, reste le fondement de la diplomatie, ayant pour fonction de limiter l’usage de la force et d’en exploiter les résultats. Mazarin en a fait sa devise, pacifiant l’Europe, homme d’action et de paix, il n’a cessé d’œuvrer pour la grandeur de l’Europe.
Kaunitz (1711-1794)
La postérité a reconnu en Kaunitz un des plus grands diplomates de la monarchie autrichienne. Sa haute intelligence, sa parfaite maitrise des dossiers, ont été mises, pendant quarante ans, au service de quatre souverains. Son fait d’armes le plus célèbre fut le renversement des alliances lorsqu’il était le collaborateur de Marie-Thérèse. Il est d’ailleurs représenté sur le monument élevé en 1888, à Vienne, par le sculpteur Kaspar von Zumbusch à la gloire de la grande souveraine.
Aristide Briand (1862-1932)
Gérard Araud, dans son livre diplomatique de la France entre 1919 et 1939, « Nous étions seuls ». Nos alliés étaient protégés par la Manche, l’océan Atlantique et leurs flottes de guerre. Aristide Briand était conscient des faiblesses françaises : une faible natalité, presque plus de décès que de naissances, une industrie dévastée par le conflit alors que celle de l’Allemagne était intacte, des finances faibles, dont l’état a été aggravé par les spéculateurs britanniques et américains. Mais grâce à sa ténacité, Briand a acté un début de réconciliation franco-allemande, et aussi poser les fondations de l’Union européenne.