La fidélité est la quintessence des valeurs et des vertus. La fidélité à la pensée car on ne pense pas n’importe quoi, puisque penser n’importe quoi ce ne serait plus penser. La fidélité à la morale, la loi morale étant atemporelle, il s’agit d’obéir. La fidélité est soumise à la loi morale, non la loi morale à la fidélité. La fidélité dans le couple, repose sur l’amour et la durée. Il suppose donc la fidélité, puisque l’amour ne dure pas qu’à la condition de prolonger la passion par mémoire et volonté.
La Politesse
La politesse représente une qualité intrinsèque de l’humanité, car elle précède la morale. Les bonnes manières précèdent les bonnes actions, et y mènent. La morale est comme une politesse de l’âme, un savoir-vivre de soi à soi. Une étiquette de la vie intérieure, un code de nos devoirs, un cérémonial de l’essentiel. Inversement la politesse est comme une morale du corps, une éthique du comportement, un code de la vie sociale, un cérémonial de l’inessentiel.
La Vertu
La vertu désigne l’effort pour se bien conduire. C’est une force qui agit, ou qui peut agir. Vertu, c’est puissance, mais puissance spécifique. La vertu d’un être, c’est ce qui fait sa valeur. Les vertus sont indépendantes de l’usage qui en est fait, comme de la fin qu’elles visent ou servent. La vertu, c’est ce qui nous distingue des animaux, disait Aristote. C’est ce qui définit notre humanité à la jonction de l’hominisation et de l’humanisation. La vertu s’enseigne plus par l’exemple que par les livres.
Maroc d’avenir
Le Royaume est fortement ancré dans le passé, le présent et l’avenir. Sauvegardant son entité ontologique de ciment de la nation. Ayant pour visée de s’inscrire dans le temps long, la monarchie a fait du progrès humain, industriel et infrastructurel, son mantra pour devenir une puissance régionale, affermissant son rôle à jouer dans une économie globalisée, où les nations se livrent une concurrence acharnée. Cependant, d’importants leviers de croissance restent à améliorer notamment mettre fin aux inégalités territoriales entre le milieu rural et le milieu urbain, qui fait du Maroc une leitmotiv qui avance à deux vitesses, et aussi améliorer l’IDH, où une certaine frange de la population reste marginalisée socialement. Proverbe africain « Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va », ainsi l’importance de la mémoire collective est le guide pour avancer en symbiose vers un avenir radieux.
Monde : Problème à trois corps
Dans un monde granulaire, sa dualité place l’Empire du Milieu au centre de l’histoire. Le Pentagone et la Maison Blanche ont qualifié la Chine, dès septembre 2017 dans la « Stratégie de défense nationale 2018 », de rival stratégique (strategic competitor). « Il est de plus en plus clair, estime le Pentagone, que la Chine et la Russie veulent façonner un monde compatible avec leur modèle autoritaire, et obtenir un droit de veto sur les décisions des autres pays en matière économique, diplomatique et sécuritaire ». Ce rapprochement historique entre la Chine et la Russie se veut comme une réponse face à l’expansion de l’Otan, qui est perçu par ces deux puissances comme un risque systémique qui menace leurs intérêts souverains.
Néocroisades : Nouvelle guerre de religions
Un nouvel ordre mondial est en train de se dessiner faisant place à un « choc des empires ». Les « guerres culturelles mondiales » ont commencé. Les nationalismes exacerbés se nourrissent d’un passé idéalisé et instrumentalisé, qui dirigeants et leaders d’opinion s’efforcent de sortir de la mémoire morte pour le faire entrer dans la mémoire vive de leurs peuples. Les nationalismes souffrent d’hypermnésie. Une ère de passions nationaliste et de religion prend leur revanche sur les passions universalistes et la raison, conduisant à une « globalisation des émotions ».
