Le pouvoir au Maroc est bicéphale où règne l’institution monarchique et le gouvernement. Le néolibéralisme façonne un nouveau modèle de développement économique, en construisant une souveraineté économique intimement liée à la globalisation, via des partenariats entre public et privé, en faisant de l’entrepreneur-investisseur, un acteur central aux côtés de l’Etat. Le groupe OCP, incarne cette stratégie, fondé en 1920, fleuron de l’industrie nationale, développe des partenariats pour la production d’engrais en Afrique subsaharienne, il contribue à la sécurité alimentaire tout en renforçant la position du Maroc comme acteur économique important.
Maroc d’avenir
Le Royaume est fortement ancré dans le passé, le présent et l’avenir. Sauvegardant son entité ontologique de ciment de la nation. Ayant pour visée de s’inscrire dans le temps long, la monarchie a fait du progrès humain, industriel et infrastructurel, son mantra pour devenir une puissance régionale, affermissant son rôle à jouer dans une économie globalisée, où les nations se livrent une concurrence acharnée. Cependant, d’importants leviers de croissance restent à améliorer notamment mettre fin aux inégalités territoriales entre le milieu rural et le milieu urbain, qui fait du Maroc une leitmotiv qui avance à deux vitesses, et aussi améliorer l’IDH, où une certaine frange de la population reste marginalisée socialement. Proverbe africain « Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va », ainsi l’importance de la mémoire collective est le guide pour avancer en symbiose vers un avenir radieux.
OCP : la grande mutation
L’OCP opère une mue à l’international. Devenant un mastodonte national à l’influence mondiale dans le secteur agro-industriel. Dans un contexte mondial de transition énergétique, où les multinationales rivalisent d’inventivité pour assoir leur domination. Le groupe tend à créer un écosystème industriel efficient et compétitif en reconstituant un puzzle nodal, se basant sur ses forces vives.
Avènement de la Quatrième Révolution Industrielle
Face à un monde en perdition, en perte de repères, émerge une quatrième révolution industrielle, à savoir la convergence des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives). Nous avons vécu la troisième révolution industrielle à savoir l’émergence des énergies renouvelables, et leur impact positif sur la croissance économique mondiale. Aujourd’hui, nous faisons face à un nouveau paradigme disruptif qui va changer notre mode de vie quotidien, et constituer un BIG BANG social, économique et scientifique, qui est l’avènement de la « Nouvelle Renaissance » ou « La Quatrième Révolution Industrielle ».
Le monde selon Jeff Bezos
Amazon, multinationale et phare du commerce international à l’ère de la globalisation de l’économie ne connait pas la crise. En effet, son fondateur Jeff Bezos, a pour devise de ne jamais se reposer sur ses lauriers. Et pour principes de leadership notamment : l’obsession du client, s’investir personnellement, inventer et simplifier, apprendre et être curieux, recruter et développer les meilleurs, placer le niveau d’exigence toujours plus haut, voir grand, obtenir des résultats… De facto, Jeff Bezos incarne l’entrepreneur moderne qui sait prendre acte des opportunités de l’environnement dans lequel il évolue et se focalise exclusivement sur la satisfaction de ses clients érigée en ADN de son entreprise Amazon.
Maroc : Marché Automobile
En cette fin d’année 2024, le secteur automobile marocain connait un engouement certain. Avec l’essor des véhicules utilitaires légers (VUL) corrélé à la dynamique et à la bonne santé financière des entreprises nationales. De même, les véhicules particuliers (VP), principalement dominé par le triptyque Dacia, Renault et Hyundai, a vu ces dernières années l’avènement dans le marché marocain des marques automobiles chinoises, se distinguant par leurs technologies, leur design attractif, et un bon rapport équipements/prix.
