Le blog « Le Cygne Noir » est une plateforme où s’élabore une pensée libre, responsable et prospective. L’ADN de ce blog est d’éclairer le lectorat sur les enjeux mondiaux.
Aujourd’hui, on est inondé par les informations, cette plateforme a pour rôle de trier l’information et de donner une vision exhaustive des grandes questions planétaires. Face à un monde protéiforme, en perpétuel changement, nous nous devons en tant que citoyen et acteur de ce monde, de nous informer quotidiennement afin de ne pas céder à la fatalité existentielle du 21ème siècle.
Lors de ces quarante dernières années, avec la fin de la guerre froide, l’accélération de la révolution numérique, l’explosion de l’islamisme politique et du terrorisme international, les avatars de la mondialisation, l’émergence des problèmes globaux comme le changement climatique, les illusions des « printemps arabes » ou encore de la disparition des crises économiques, la montée de la Chine et l’exacerbation de la rivalité sino-américaine, le retour des pandémies puis de l’inflation, les guerres en Ukraine et au Proche-Orient. Cette plateforme veut aiguiller le lecteur afin qu’il constitue sa propre opinion, car la société est aujourd’hui confrontée à une guerre de l’information où il est difficile de se constituer sa propre opinion.
L’action (praxis) plus que la pensée ou la contemplation (theoria). Ce qui est en jeu, ce n’est pas ce que nous savons ou croyons de l’humanité, mais ce que nous voulons pour elle. Si l’homme est sacré pour l’homme, comme disait déjà Sénèque, ce n’est pas parce qu’il serait Dieu, ni parce qu’un Dieu l’ordonne. C’est parce qu’il est homme, et cela suffit.
L’homme n’est pas cause de soi, ni d’abord maître de soi, ni, encore moins, transparent pour lui-même. Il est le résultat d’une certaine histoire, qui le traverse et le constitue à son insu. Si l’homme « est condamné à chaque instant à inventer l’homme », comme disait Sartre, ce n’est pas à partir de rien. L’humanité n’est pas une page blanche, ni pure création de soi par soi. C’est une histoire, c’est un déterminisme, ou plusieurs, c’est une aventure.
« L’homme n’est pas un empire dans un empire », disait déjà Spinoza : il fait partie de la nature, dont il suit l’ordre, il fait partie de l’histoire, qu’il fait et qui le fait, il fait partie d’une société, d’une époque, d’une civilisation… C’est un animal qui va mourir, et qui le sait, qui a des pulsions plus que des instincts, des passions plus que des raisons, des fantasmes plus que des pensées, des colères plus que des lumières…
Edgar Morin « Homo sapiens, homo demens ». La Mettrie « Je déplore le sort de l’humanité, d’être, pour ainsi dire, en d’aussi mauvaises mains que les siennes ».Mais il n’y en a pas d’autres : notre solitude commande aussi nos devoirs. L’humanité n’est pas une essence, qu’il faudrait contempler, ni un absolu, qu’il faudrait vénérer, ni un Dieu, qu’il faudrait adorer : elle est une espèce, qu’il faut préserver, une histoire, qu’il faut connaître, un ensemble d’individus qu’il faut reconnaitre, enfin une valeur qu’il faut défendre.
Le seul humanisme qui vaille, c’est d’agir humainement. L’homme n’est pas Dieu. A nous de faire qu’il soit au moins humain.
Le nom de ce Blog n’est pas anodin, il fait référence à l’œuvre de Nassim Nicholas Taleb « le Cygne Noir ». Cet auteur connu nous fait plonger dans une réalité empirique : l’ascension d’Hitler et de la guerre qui en découla, la fin abrupte du bloc soviétique, la montée du fondamentalisme islamique, le développement d’internet, l’effondrement du marché boursier en 1987… tous ces évènements obéissent à la dynamique du Cygne Noir. Et c’est le cas de toutes les choses importantes qui nous entourent, ou presque. L’idée principale de cette théorie est notre cécité face au hasard, et spécialement aux événements qui se démarquent particulièrement de nos attentes. La vie est l’effet cumulatif d’une poignée de chocs significatifs ; identifier le rôle de Cygnes Noirs reste accessible. L’idée du Cygne Noir est fondée sur la structure du hasard dans la réalité empirique.